Spiru'Breizh®

Spiru'breizh




Qu’est-ce-que la Spiru’Breizh® ?

La Spiru’Breizh®, c’est avant tout une souche de spiruline, une cyanobactérie du genre Arthrospira platensis. La Spiru’Breizh® est une spiruline différente des spirulines que l’on peut retrouver dans le commerce (dites « conventionnelles »). Pourquoi ? Car c’est une spiruline marine 100% eau de mer (un label de fait), c’est-à-dire, une spiruline cultivée uniquement dans de l’eau de mer. La Spiru’Breizh® est aujourd’hui la seule spiruline au monde à être cultivée dans des bassins 100% eau de mer. Toutes les cultures de spiruline dites « conventionnelles » sont effectuées à partir d’eau douce qui est ensuite resalée (à laquelle on ajoute de sels minéraux comme le phosphore, l’azote, le potassium, …). Nous avons développé une souche pouvant se développer dans de l’eau de mer en réunissant les paramètres idéaux à son développement.

Pourquoi sommes-nous si fiers de cette culture en eau de mer ?


01

C’est un processus de culture éco-responsable et durable, ayant un impact écologique positif. 

En savoir plus

02

C’est un processus innovant né de 2 ans de recherches scientifiques et techniques.


Des recherches similaires avaient été lancées dans d’autres laboratoires et universités mais elles n’ont pas abouti devant les contraintes techniques et/ou financières.


03

C’est un processus, à ce jour, unique au monde.




Qu’est-ce que la spiruline et d’où vient-elle ?

Définition spiruline & origine : La Spiruline est une cyanobactérie du genre Arthrospira, apparue il y a 3,8 milliards d’années dans les océans primitifs. Ancêtre des micro-algues, la spiruline tire son nom de sa forme spiralée.

Ancêtre des micro-algues, la spiruline tire son nom de sa forme spiralée. Dans un environnement où les UV arrivaient en direct sur la terre, les organismes vivants devaient développer des mécanismes de défense pour survivre : la spiruline s’est ainsi développée en colonie et en spirale de façon à toujours être en mouvement en suivant le moindre mouvement de l’eau. Cette forme spiralée lui permettait de tourner sur elle-même et d’être exposée alternativement à l’ombre et au soleil. Elle en a développé des principes actifs tel que le b-carotène pour lui permettre de se protéger des rayons du soleil et la phycocyanine pour réparer les dégâts causés par ces mêmes UV (sans filtre à cet époque). Elle utilisait (et utilise toujours) le mécanisme de photosynthèse pour se développer. Ce mécanisme, aussi utilisé par les plantes, permet de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique utilisable par les cellules, sous forme de glucose, en absorbant du dioxyde de carbone (CO2) et en rejetant du dioxygène (O2).

C’est pour cette raison qu’elle fait partie intégrante des organismes à l’origine de la création d’une atmosphère respirable sur notre planète et par conséquent à l’origine de l’apparition de la vie sur Terre. Aujourd’hui, la spiruline se développe naturellement dans des lacs d’eau saumâtre dont la salinité varie en fonction des saisons. En période sèche la spiruline supporte de fortes salinités et se met en mode veille (= en latence). En saison des pluies, la spiruline se « réveille » (la pluie ajoute de l’eau dans les lacs et en fait baisser la salinité). Le meilleur des rendements de production est observé à faible salinité. A l’eau douce, la spiruline meurt.

Pourquoi tant d’intérêts ?  La spiruline est devenue une source intéressante pour les consommateurs ainsi que les professionnels de différents domaines et ce, pour plusieurs raisons : sa composition nutritionnelle et ses molécules actives, les effets démontrés de la consommation de spiruline.

Cette cyanobactérie est autorisée par l’ARS pour l’alimentation humaine.




La composition nutritionnelle et les molécules actives de la Spiruline

La spiruline était déjà qualifiée en 1974 de « meilleur aliment de demain » lors de la conférence des Nations Unies sur l’alimentation. En effet, ce micro-organisme est un cocktail de macro et micro-nutriments essentiels à notre santé et de molécules actives aux bénéfices santés reconnus. Cet aliment fonctionnel est à la fois l’aliment qui contient naturellement la plus grande quantité de protéines et le plus grand nombre de vitamines et minéraux différents (10 vitamines et 9 minéraux).


En résumé, la spiruline c’est : 10 vitamines, 9 minéraux, de nombreuses molécules antioxydantes, un produit riche en protéines, source de fibre et avec une faible teneur en sucre.

Quantité de protéines exceptionnelle 

Constituée à 50 % de son poids sec en protéines. Dans 100 grammes de spiruline sèche, il y a 57,5 grammes de protéines. Une source de protéines très intéressante, particulièrement pour les sportifs, les végétariens et végétaliens mais également pour lutter contre la malnutrition (1).


Exemple : 100g de spiruline contient plus de protéines qu’un steak de bœuf de 100g (22g de protéines), que 100g de blanc de poulet (23g) et que 100g de thon (25g).

Acides aminés essentiels

La spiruline contient tous les acides aminés essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Un acide aminé essentiel est un acide aminé que le corps humain ne peut pas synthétiser lui-même, qui doit donc être apporté par l’alimentation (on en compte 9 chez l’Homme : le tryptophane, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la valine, la leucine, l'isoleucine et l'histidine). Les protéines sont les molécules constituées d’enchainement d’acides aminés. Ces acides aminés ont des rôles indispensables dans de nombreuses fonctions métaboliques et structurales de nos cellules.

Diversité de vitamines et minéraux

Contient les 10 vitamines suivantes : E, K1, C, B1, B2, B3, B5, B6, B9, du b-carotène (précurseur de la vitamine A) et les 9 minéraux suivants : calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, zinc. Elle contient aussi de la vitamine C mais en moindre quantité.

Richesse en antioxydants

La spiruline est constituée des trois familles de pigments à la puissante activité antioxydante : les phycocyanobilines dont la  phycocyanine (pigment bleu), les chlorophylles (pigments verts) et les caroténoïdes (pigments jaunes orangés) dont le b-carotène, la lutéine et la zéaxanthine. La vitamine E dont elle est riche possède également un fort pouvoir antioxydant ((1) ANSES). Les antioxydants sont de véritables armes pour notre santé. Ils protègent notre organisme des radicaux libres, molécules instables pouvant être synthétisées naturellement par nos cellules et dont la quantité croît avec certaines expositions (déséquilibre alimentaire, stress, ingestion de produits chimiques comme certains médicaments ou pesticides, pollution, cigarette, rayons UV). Ces molécules instables cherchent à se stabiliser en oxydant certains constituants de nos cellules comme les graisses (constituants majeurs de la membrane cellulaire) et l’ADN (support de l’information génétique) de manière irréversible, ayant pour résultat leur altération (c’est le stress oxydatif). Ceci engendre un vieillissement cellulaire prématuré et peut être à l’origine de l’initiation de certains cancers ou autre maladie inflammatoire. Les antioxydants sont aussi très bénéfiques pour notre peau et sont très utilisés en cosmétiques pour sa protection. 


Le pigment au plus fort pouvoir antioxydant est la phycocyanine, un actif santé à haute valeur ajoutée. La phycocyanine extraite de la Spiru’Breizh® se nomme Phyco’Marine.

Une source de fibres avec une faible teneur en sucres

Un combo nutritionnel très intéressant au vu des problématiques de santé actuelles liées aux habitudes alimentaires :obésité, diabète, accidents vasculaires cérébraux… Ces problèmes de santé sont notamment provoqués par la surconsommation d’aliments très caloriques, riches en graisses, en sucres et en sel, par la consommation insuffisante de fruits, légumes et autres sources de fibres alimentaires indispensables au bon fonctionnement du transit intestinal. Source : Organisation mondiale de la Santé. « Alimentation saine ».

Une alternative aux colorants bleus de synthèse 

En Europe, seulement 3 colorants bleus de synthèse sont autorisés comme additif alimentaire (Annexe II du RÈGLEMENT (CE) No 1333/2008 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 16 décembre 2008 sur les additifs alimentaires) : E131 (bleu patenté V : autorisé en Europe mais pas aux USA), E132 (indigotine), E133 (bleu brillant FCF). En 2010, l’EFSA a diminué la dose journalière admissible (DJA) du colorant E133 de 10 à 6 mg/kg de poids corporel/jour. D’après l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des aliments) la DJA correspond à « la quantité d'une substance qu’une personne peut consommer quotidiennement pendant toute la durée d’une vie sans risque appréciable pour sa santé ». Définition qui implique qu’une consommation supérieure à la DJA pourrait engendrer des risques sur la santé. Dans la littérature scientifique plusieurs études décrivent les effets négatifs de ces colorants de synthèse. 

Quelle différence nutritionnelle entre la Spiru’Breizh® et les spirulines conventionnelles ? 

La Spiru’Breizh® est riche de tous les avantages nutritionnels des spirulines dites conventionnelles et apporte un intérêt nutritionnel supplémentaire du fait de sa culture en eau de mer. Les bénéfices présentés ci-dessus sont associés à ceux des oligo-éléments marins et du sérum de Quinton. Contrairement aux autres spirulines, la spiruline marine 100% eau de mer contient de l’iode qui joue un rôle majeur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes impliquées dans les processus de croissance des cellules, du maintien de la température corporelle, de la régulation des dépenses énergétiques et de la synthèse des protéines. L’iode est notamment indispensable pour les femmes enceintes, qui voient leur besoin en iode augmenter au cours de leur grossesse car indispensable pour le développement cérébral du fœtus (3). Ce nutriment supplémentaire est une vraie plus-value pour la Spiru’Breizh®.   

Comparaison des tableaux nutritionnel



La Spiru’Breizh® est un excellent moyen d’enrichir notre alimentation actuelle très appauvrie en micro-nutriments, notamment pour les populations les plus à risque (femmes enceintes, enfants, seniors, sportifs de haut niveau, végétaliens).





Effets démontrés de la consommation de spiruline

Effet détoxifiant 


La chlorophylle aide à éliminer les toxines du sang, l’apport d’acides aminés essentiels va permettre au foie d’assurer pleinement son rôle et d’éliminer les toxines accumulées dans l’organisme.

Réduction de la fatigue 

La spiruline est riche en fer et en magnésium, ces deux minéraux contribuent à réduire la fatigue et participent au métabolisme énergétique normal*. Le magnésium contribue également au bon fonctionnement du système nerveux, des fonctions psychologiques normales et le fer, quant à lui, aide à maintenir une fonction cognitive normale

Antioxydant

La phycocyanine, les chlorophylles, et les caroténoïdes dont le b-carotène, tout comme la vitamine E, composants de la Spiru’Breizh® ont des propriétés antioxydantes démontrées contribuant à protéger les cellules contre le stress oxydatif.

Aide à l’entretien musculaire 

Les protéines et les glucides vont aider à la récupération du corps après un effort physique.  Les protéines (et par conséquent les acides aminés) sont nécessaires à la synthèse de protéines musculaires et aide à la prise de masse musculaire. Les glucides sont nécessaires au bon fonctionnement de notre corps (qui permettent dans ce contexte de récupération sportive, de restaurer le glycogène musculaire, autrement dit le stock de glucose de notre corps).

Anti-inflammatoire 

La spiruline démontre des effets anti-inflammatoires (conclusion de plusieurs études scientifiques) et donc des effets anti-douleur.

Bilan sur les sources des intérêts portés à la spiruline aujourd’hui 


La spiruline est devenue une grande source d’intérêts pour les secteurs de l’agroalimentaire (colorant bleu, intérêt nutrition santé, intérêt nutrition sportive), des compléments alimentaires (une source de supplémentation idéale en vitamines et minéraux) et de la cosmétique (activité antioxydante). Elle s’oriente même vers les secteurs de la pharmaceutique et de la médecine thérapeutique grâce aux études réalisées sur ses propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-cancer (notamment dues à la phycocyanine, antioxydant puissant). 




Aujourd’hui, il existe différents types de spirulines qui se différencient par la façon dont on la cultive :

Naturellement, on retrouve la spiruline dans des lacs d’eau chaude, alcaline (ou « basique », c’est-à-dire ayant un pH supérieur à 7) et saumâtre. Une eau saumâtre est une eau à variation de salinité contrairement à l’eau douce qui est définie par une salinité faible voire nulle et à l’eau de mer qui a une salinité élevée (en moyenne : 35g/L) . 


Ces lacs saumâtres sont situés dans certaines régions tropicales comme celles de l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest au lac Tchad, à Madagascar au lac Tuléar et au Pérou au lac Paracas.


Chaque souche de spiruline porte le nom du lac dans lequel elle se reproduit, à titre d’exemples :

Lac Thad : la Tchadienne

La spiruline cultivée traditionnellement est la première méthode de culture réalisée par l’homme, dans les régions où elle se développe naturellement (lacs d’eau chaude, alcaline et saumâtre). La spiruline sauvage est récoltée directement dans les lacs par les populations aux alentours. Les premiers écrits sur la spiruline datent du 16ème  siècle, elle fut « redécouverte » en 1950 par une mission scientifique européenne au lac Tchad. Elle était vendue sur les marchés de la région du Kanem sous forme de galettes séchées de teintes vertes/bleues appelées « dihé ». Ces populations récoltaient la spiruline à la surface de lacs et la séchaient sur le sable des berges. Plus tard, en 1970, des sites de production de spiruline se sont développés en Inde, en Afrique, au Vietnam, au Pérou et en Chine dans le but de lutter contre la malnutrition dans les pays dit « du tiers monde ». Cela a amené à la création des premiers bassins de culture de spiruline, construits soit « en durs » (béton, parpaings, briques) soit des bassins utilisant des bâches en plastiques. C’est de ces cultures traditionnelles que les cultures conventionnelles en eau douce resalée (réalisées pour la commercialisation de la spiruline au grand public) se sont inspirées.

La majeure partie de la spiruline commercialisée est cultivée de façon « conventionnelle » et provient de groupes industriels (majoritairement chinois), d’artisans (près de 200 fermes en France) et de fermes humanitaires. Les spirulines conventionnelles sont produites en culture maîtrisées dans des bassins d’eau douce resalée, reproduisant les conditions observées de moyenne salinité pour en obtenir le meilleur des rendements de production. Ces processus utilisent des bassins horizontaux de faible profondeur (une dizaine de cm) dont le type de production est exprimé en m2. Le milieu de culture le plus universellement utilisé, intégrant ce process, a été mis au point en 1999 par Jean-Paul Jourdan, ingénieur chimiste (manuel régulièrement révisé) ayant eu à cœur d’apporter sa contribution aux travaux de l’américain Ripley Fox. 


Ce processus dit « à l’eau douce » peut se faire de deux manières : 


- Utilisant uniquement de l’eau douce qui est ensuite resalée par l’ajout de sels minéraux : principalement azote, phosphore, potassium, sodium


- Utilisant une majeure partie d’eau douce à laquelle est ajouté un pourcentage d’eau de mer pour répondre au besoin en sel sodium


Attention, la croissance de la spiruline, comme pour tout végétal, nécessite l’apport de ces sels nutritifs. Dans de l’eau douce uniquement, la spiruline meurt. Bien évidemment, chaque culture à l’eau douce resalée produit des spirulines de qualité différente selon les méthodes employées, la qualité de l’eau des bassins ainsi que les sources et concentrations de nutriments utilisées.


La Spiru’Breizh® est une souche de spiruline marine 100% eau de mer, née en Terre/Mer bretonne. Elle a été mise au point par Marie-Gabrielle Capodano, Master 2 en Management de la Qualité et Ingénieure terrain. Elle s’est formée à la production de phytoplancton pour nourrir les naissains d’huitres d’une écloserie. Madame Capodano a réadapté une souche conventionnelle cultivée en eau douce resalée, apportée par Jean-Paul Jourdan, à son milieu originel : la Mer. La culture de Spiru’Breizh® s’effectue dans une eau de mer de haute qualité, riche de ses composantes minérales et oligo-éléments, filtrée, purifiée et stérilisée. A ce jour, Spiru’Marine est toujours la seule entreprise à cultiver de la « spiruline marine 100% eau de mer ». Sa culture est effectuée dans des bassins verticaux, nécessitant donc peu d’espace de production (exprimé en m3). Ce milieu de culture, intégrant ce processus en rupture avec l’existant, a été mis au point entre 2013 et 2015 par Madame Capodano. Ce processus vertical présente plusieurs avantages :


- Avantage financier : Un gain de place important pour l’entreprise. L’implantation nécessitant 5 à 10 fois moins de terrain que pour une culture de spiruline conventionnelle en eau douce resalée  un intérêt financier dans un contexte agricole de littoral contraint.

 

- Avantage écologique : La production verticale permet de démultiplier l’absorption de CO2 à l’hectare, rendant le processus très compétitif en matière d’empreinte carbone (à titre d’exemple pour une forêt : 10T/h ; Spiruline conventionnelle en eau douce resalée : 40T/h ; Spiru’Breizh® : 200T/h)


Les outils de production de la Spiru’Breizh ont donné lieu à 3 brevets cependant le choix a été fait de ne pas breveter la souche (tout en la gardant confidentielle). Si la Spiru’Breizh® appartient à l’entreprise, le vivant appartient à tous et la liberté est laissée à tous de mener un programme en parallèle à celui de Spiru’Marine. Cette volonté de Marie-Gabrielle Capodano est une décision parfois compliquée à entendre (par les banquiers et investisseurs notamment) mais elle prend tout son sens au regard du besoin mondial en protéines et de la nécessité de trouver des alternatives aux sourcing actuels, aux impacts si négatifs sur l’environnement.


Comment la souche de Spiru’Breizh® a-t-elle été obtenue ?

La spiruline sauvage se développant dans des lacs d’eau chaude et saumâtre, il faut, pour la cultiver et obtenir un rendement suffisant, reproduire ses conditions de vie optimale : une eau saline (entre 10 et 20g/L) à la température comprise entre 28 et 32°C. Pour la culture en eau de mer à la salinité de 35g/L, donc plus élevée une réadaptation est nécessaire. 


Marie-Gabrielle Capodano a réadapté la spiruline a son milieu originel par « sélection naturelle par pression de mortalité » et a obtenu, au bout de 2 ans, une souche 100% eau de mer résistante et stable : la souche Spiru’Breizh®. Cette spiruline marine a un double bénéfice : elle concentre à la fois les composants exceptionnels de la spiruline alliés aux bienfaits de la mer, le « sérum de Quinton », très connus pour ses bienfaits santé.


En 2019, dans le cadre d’un salon organisé en plein cœur du Festival de Cannes, Marie-Gabrielle Capodano a eu l’honneur de recevoir le Trophée de la Fédération Française des Inventeurs et a été médaillée Argent du Grand prix Eiffel. 


Composition exceptionnelle de la Spiru’Breizh® :

Depuis 2013, Spiru’Marine mène des travaux de R&D en collaboration avec l’équipe vannetaise de l’IRDL de l’UBS à Vannes afin de révéler tout le potentiel de la Spiru’Breizh® du point de vue de sa composition et de ses bienfaits nutrition-santé en la comparant avec des spirulines du marché (spiruline conventionnelle cultivée à l’eau douce resalée). Ainsi, il a été prouvé que la Spiru’Breizh contient un taux de protéine de 51,9 % en poids sec ; un taux supérieur à 5 spirulines déshydratées commerciales étudiées (taux protéique allant de 11,3 à 28,2%). La Spiru’Breizh® présente également une composition membranaire hautement différenciante. De plus, le contenu pigmentaire diffère également avec une concentration en Phyco’Marine (phycocyanine extraite de la Spiru’Breizh®) plus importante (8,2% en poids sec). Ce pigment naturel exceptionnel bleu marin est extrait et purifié avec des méthodes douces, garantissant son état natif (non dénaturant), lui conférant une forte activité antioxydante et un taux de pureté plus important que celle du marché (environ 10% supérieure) et une stabilité de sa coloration stable sur presque 5 ans. Ces caractéristiques font de la Phyco’Marine, non cytotoxique, une alternative essentielle au controversé pigment de synthèse E133 et se place au-dessus des phycocyanines du marché. Ce dernier est défini comme un potentiel cancérigène, neurotoxique, allergène par certaines études et comme cytotoxique, par une étude menée en interne.





Des qualités de spirulines différentes selon les processus de production et les critères qualité

En France, malgré l’augmentation des fermes de spiruline et du volume produit (11% d’augmentation entre 2019 et 2020), la très grande majorité de la spiruline consommée est importée de l’étranger (près de 90%). Les plus gros producteurs au monde sont la Chine, les USA et l’Inde. 



La qualité de la spiruline consommée dépend de la qualité de son processus de production et tout particulièrement de la qualité de l’eau utilisée. En effet, la spiruline a un pouvoir dit détoxifiant, qui lui permet d’absorber les toxines. Cependant, si elle est cultivée dans une eau contaminée par des métaux notamment, elle va les absorber du fait de son fort pouvoir chélatant, et se retrouver dans l’organisme lors de la consommation de la spiruline. De plus, différentes méthodes de séchage peuvent être utilisées. Un séchage à trop forte température même rapide, aura pour conséquence de diminuer grandement les propriétés nutritionnelles du produit (destruction des vitamines et même des protéines à partir de 60°C). Lors de la consommation de spiruline, il est donc conseillé de se renseigner sur la provenance et la traçabilité de celle-ci.*


Chez Spiru’Marine, la Spiru’Breizh® est valorisée sous forme fraîche, lyophilisée ou par l’extraction d’actifs naturels marins (la Phyco’Marine). La lyophilisation est un processus de séchage à basse température, permettant de conserver toutes ses qualités nutritionnelles.

La certification « Agriculture Biologique » :

La spiruline est classée dans la catégorie Algues Marines par le règlement européen. Les intrants (apportant les minéraux nécessaires au développement de la spiruline) utilisés pour produire de la spiruline ne répondent pas au cahier des charges de la certification AB. Le problème majeur rencontré est l’azote, les autres intrants utilisés étant compatibles avec le cahier des charges. Pour la plupart des producteurs, l’azote (N) obtenu provient d’intrants obtenus par réaction chimique de synthèse, donc « fabriqué artificiellement par l’Homme ». Parmi les intrants utilisés, peuvent être cités l’urée (le carbamide), l’ammoniac et le nitrate. 

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La majorité des spirulines produites en France et en Europe ne sont donc pas certifiés Agriculture Biologique (la certification Française ayant le même niveau d’exigence que l’européenne). Dans l’Union Européenne, les 27 Etats membres doivent répondre à ce même cahier des charges. Pour les spirulines produites hors UE importées en Europe (Règlement UE n°2018/848 sur l’importation des produits biologiques), elles peuvent obtenir le label Agriculture Biologique Européen si elles sont certifiées AB dans leur pays (c’est le principe d’équivalence), le seul critère est qu’il doit respecter des normes « équivalentes » à celles de l’UE. Des contrôles sont effectués dans le pays d’origine ou par des organismes de contrôle désignés (organismes indépendants désignés par la Commission). Dans le cas où l’équivalence est adoptée, le produit importé bénéficie du logo Européen AB « Eurofeuille ».


Généralement, en France, la majorité des spirulines certifiées AB sont importées de l’étranger et bénéficient de ce principe d’équivalence. Un article sourcé de Nicolas Mahey souligne les failles de cette équivalence. Un audit de la Cour des comptes européennes de 2012 est cité : « Les conditions de production dans les pays tiers pouvant être très différentes de celles en vigueur dans l’UE, il arrive qu’il ne soit pas possible d’appliquer exactement les mêmes règles en matière de production et de contrôle ». Il est également mentionné que les informations sur les méthodes de production sont souvent insuffisantes et que les contrôles sont difficiles à effectuer : « l’insuffisance des informations contenues dans les rapports annuels fournis par les pays tiers reconnus équivalents et le fait que la Commission n’effectue pas régulièrement des visites sur place dans ces pays empêchent cette dernière de garantir que les normes de production et l’efficacité des systèmes de contrôle des pays tiers de la liste restent équivalentes ». Deux exemples sont cités « la dernière visite en Israël remonte à 1999, et celle au Costa Rica à 2000 », soit 12 ans entre le dernier contrôle de ces pays et la réalisation de l’audit. Le règlement devait se durcir en 2022 (règlement Bio Européen n°2018/848 applicable à compter du 1er janvier 2022) ce qui a été en partie fait. Sur une sélection de pays, l’équivalence sera toujours en œuvre (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon…). Les autres pays devront cependant répondre aux critères du règlement européen 2018/848, leurs exigences seront les mêmes que pour les producteurs européens.

Quelles garanties sur la qualité du produit lorsqu’on achète de la spiruline ?



o   Label « Origine France » : le seul à garantir que le produit a été conçu en France

o   Se renseigner sur la méthode de production (plus ou moins d’information selon les producteurs) : Privilégiez les séchages à basse température et les lieux de production éloignés des pollutions urbaines, industrielles et maraîchères. Favoriser le circuit court est généralement un bon moyen d’obtenir ces informations, données en plus grande transparence.

o   Ne pas donner une confiance « aveugle » au bio : Se renseigner sur la traçabilité du produit même s’il est certifié


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